Ce 10 avril 2012, dans un article du magazine américain Billboard, le chanteur et auteur-compositeur Donovan, parle de l’influence de sa pratique de la Méditation Transcendantale sur sa musique et sur sa vie. Il y rappelle aussi sa participation aux actions de la Fondation David Lynch. En voici quelques extraits :
Magazine Billboard : l’année dernière nous avons écouté une de vos nouvelles chansons, « Listen ». Vous faites partie des premières personnes connues internationalement à avoir fait l’expérience de la Méditation Transcendantale en Inde. En quoi cela a-t-il influencé votre musique ?
Donovan : À cette époque où les Beatles et moi-même revenions d’Inde, nous savions que nos fans et le monde entier se devaient d’adopter la Méditation Transcendantale. C’était une nécessité. Et 35 ans plus tard, le 4 avril 2009, Paul McCartney, Ringo Starr et moi-même nous sommes retrouvés sur scène au Radio City Music Hall de New-York, pour, avec David Lynch, annoncer au monde que les écoles ont adopté cette méditation. Avec ce programme, la crainte, la colère et le doute ont diminué dans une certaine proportion. Cela ne signifie pas que vous ne serez jamais fâchés ou remplis du doute de nouveau, mais cela ne durera pas autant – toutes ces choses dont Maharishi avait parlé. Ce programme a été conçu pour être applicable en Occident.
Magazine Billboard : Quelle était la première chanson pour laquelle vous aviez conscience d’écrire à propos de la Méditation Transcendantale ?
Donovan : « Happiness runs » que j’ai écrite alors que j’étais en Inde avec les Beatles, Mike Love des Beach Boys et Mia Farrow, est certainement la plus directement reliée.
Avant l’Inde, en 68 je cherchais toujours à écrire des chansons que les gens puissent chanter sans accompagnement. Cela fait partie du travail du poète, de l’interprète de « chansons folk » – des chansons d’enfant, des rondes, des chansons à refrains. J’ai alors écrit cette chanson « Happiness runs » qui fait directement référence à la méditation parce qu’elle dit : « le bonheur court dans un mouvement circulaire/ chaque pensée ressemble à un petit bateau sur la mer ». Ce sont des mots simples, mais profonds.
« Hurdy Gurdy Man » était plus rythmée. Au 18ème siècle le joueur de vielle à roue (Hurdy Gurdy Man) se déplaçait de ville en ville et transmettait les nouvelles. Aussi dans ma chanson, j’ai comparé le joueur de vielle à roue au professeur, Maharishi, qui nous a inspiré des chansons d’amour.
Sources : Billboard.com – 10 avril 2012.