Suite aux attaques terroriste en France et aux conflits en Syrie et dans différentes parties du monde, » l’Union Mondiale des scientifiques pour la paix » (GUSP, Global Union of Scientists for Peace) propose par une lettre ouverte aux responsables politiques en Europe, en Russie et aux États-Unis une solution efficace et appropriées sur la base des programmes avancés de la Méditation Transcendantale et de MT-Sidhi.
Les options militaires et politiques, les sanctions économiques et les pressions diplomatiques demeurent inefficaces. Les interventions militaires risquent d’exacerber les conflits, d’avoir des répercussions sur des populations déjà mises à rude épreuve, de provoquer des représailles et, au final, d’accroître le terrorisme : inévitables conséquences du recours à la violence pour instaurer la paix. Comment, dans ces conditions, faire disparaître ces menaces, aussi dangereuses que complexes ?
Il existe une meilleure approche à la fois novatrice et pacifique. Une solution qui a fait ses preuves, documentée par de nombreuses recherches.
Désamorcer le conflit à sa source :
Les recherches montrent que les guerres et les conflits sociaux sont alimentés par le stress dans la société – par l’accumulation de tensions politiques, ethniques et religieuses entre groupes rivaux. Laisser faire débouche inévitablement sur des violences sociales. Les recherches montrent surtout qu’il est possible de désamorcer efficacement les tensions sociales par le recours à des techniques puissantes de réduction de tensions. Pour mettre en place ce programme, un faible pourcentage de la population suffit, par exemple parmi les militaires, les lycéens ou les étudiants.
Sur le plan individuel, des recherches publiées montrent que certaines méthodes de réduction du stress neutralisent en quelques jours des tensions graves, tel le stress post-traumatique, en calmant l’hyperactivité de l’amygdale (le « centre de la peur » dans le cerveau) et en rétablissant un fonctionnement équilibré du cerveau chez les personnes victimes de violence de guerre et chez les militaires ou anciens combattants de guerre.
Sur le plan collectif, cette approche qui consiste à restaurer le calme et à stopper la violence sociale grâce à l’action d’un petit groupe a fait l’objet d’applications nombreuses, notamment au Moyen-Orient et dans d’autres régions du monde. À chaque expérimentation, force a été de constater une diminution marquée des actes de terrorisme, de la guerre et de la violence sociale parmi les populations concernées. Ces résultats sont documentés dans plus de 50 études publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture et approuvées par des centaines de scientifiques et universitaires renommés. L’efficacité de cette approche ne fait scientifiquement aucun doute.
La recherche confirme l’efficacité de cette approche :
La toute première mise en pratique de cette approche remonte à la guerre du Liban en 1982. Une étude quotidienne de l’impact qu’un groupe d’experts pour la paix a eu sur ce conflit montre qu’en 1983 le nombre de pertes humaines a diminué de 76 %, précisément les jours où le nombre de participants à ce groupe était élevé (p < 10-7). En outre, la criminalité, les accidents de circulation, les incendies et autres indicateurs de tension sociale ont tous diminué significativement. D’autres causes possibles ont été exclues statistiquement (Journal of Conflict Resolution 32 : pp. 776–812, 1988).
En outre, l’influence globale sur le terrorisme de trois grandes assemblées d’experts pour la paix (États-Unis, 1983-1984 ; Pays-Bas, 1984-1985 ; États-Unis, 1985) a été étudiée rétrospectivement sur la base de données de la Rand Corporation. Le terrorisme a diminué de 72 % en moyenne au cours de ces trois assemblées par rapport à chaque semaine des deux années précédentes. Le seuil critique de 8 000 participants à ces assemblées a été approché, voire dépassé ; seuil nécessaire pour exercer une influence de paix sur le monde entier. L’étude exclut tout autre facteur comme cause possible de la réduction du terrorisme, tels cycles, tendances, erreurs de données ou changements saisonniers (Journal of Offender Rehabilitation 36 (1-4) : pp. 283–302, 2003).
Voir le texte complet en anglais paru sur :NewYorkTimes – 3 décembre 2015.
Voir la traduction en français du texte complet